Paroles de drôles (et inversement !) #épisode 1

La rubrique “Paroles de drôles (et inversement !)” se veut décalée et humoristique. Elle fait la part belle aux doux mots des enfants ainsi qu’aux jolies perles des adultes.
Merci de rester indulgent et bienveillant en ce qui concerne les visuels, je ne maîtrise pas le coup de crayon d’un dessinateur professionnel. Le but ici est simplement de croquer quelques phrases et d’y trouver un prétexte pour mettre en scène le rôle du correcteur : travailler la langue française tout en s’amusant, ça vous dit ?

Un cheveu sur le doigt
(Maé, 3 ans)

Le contexte : deux enfants prennent leur bain et sont très surpris en sortant.

La phrase : “Maman ! On a les doigts tout frisés !”

L’œil de ScribAnne : à une lettre près, on y était ! Quand les doigts ont été immergés quelque temps, cela forme des traits verticaux sur la hauteur des premières phalanges. Les doigts sont donc fripés. Et ce, que l’on ait les cheveux raides ou frisés, on est tous à égalité !

Le piment des squelettes
(Elouen, 5 ans)

Le contexte : à table, un enfant savoure un plat et cherche tous les ingrédients utilisés.

La phrase : “Papa, c’est super bon la viande ! Tu as mis du piment des squelettes dessus ?”

L’œil de ScribAnne : s’il avait vraiment pris du piment, le squelette se serait retourné dans sa tombe. Espelette, en revanche, est une commune française située dans les Pyrénées-Atlantiques, en Nouvelle-Aquitaine. Son piment est utilisé depuis longtemps dans de nombreux mets de la cuisine basque.

Les fumées d’amour
(Roxane, 4 ans)

Le contexte : durant un feu d’artifice, place au bouquet final ! Mais c’est visiblement tellement chouette qu’on est un peu déçu quand cela s’arrête.

La phrase : ”Est-ce qu’il y aura encore des fumées je t’aime ?”

L’œil de ScribAnne : le dictionnaire Le Robert définit les feux d’artifice comme étant des explosifs à effet lumineux qu’on fait brûler pour une fête en plein air. Après le bruit et les couleurs, les explosifs produisent de la fumée. Ce sont donc des fumigènes. Bref, avec leurs couleurs, leurs mouvements, leur beauté, c’est vrai qu’on les aime. Et quand on aime, c’est sans artifice.